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Molière

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

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Emmanuel Kant

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

Emmanuel Kant
1724-1804

  1. L'homme obtus manque d'esprit, le sot d'entendement.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p.51)
     
  2. La passion amoureuse ou un haut degré d'ambition ont, de tout temps, changé des gens raisonnables en fous qui déraisonnent.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 54)
     
  3. L'insensible est protégé contre la déraison par sa bêtise.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 55)
     
  4. [...] rien de grand n'a été accompli sans lui [l'enthousiasme] dans le monde.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 66)
     
  5. Le sublime touche, le beau charme.
    (Observations sur le sentiment du beau et du sublime, GF-Flammarion, n° 571, trad. Monique David-Ménard, p.83)
     
  6. La politesse est la beauté de la vertu.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 85)
     
  7. En matière de qualités morales, la vertu seule est sublime.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 94)
     
  8. Celui qui s'ennuie en écoutant une belle musique laisse à penser que les beautés du style et les enchantements de l'amour n'auront sur lui que peu de puissance.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 113)
     
  9. [...] ce qu'on fait contre la grâce de la nature, on le fait toujours très mal.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 148)
     
  10. Rien ne peut être plus opposé à tous les arts et sciences que le goût de l'exploit, parce qu'il gauchit la nature, qui est le modèle premier de tout le beau et de tout le sublime.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 152)
     
  11. Le fanatisme [religieux] est, pour ainsi dire, une témérité de la piété.
    (Essai sur les maladies de la tête, Garnier-Flammarion, n° 571 p. 162)

 

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Victor Hugo

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

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Julien Green

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

 

Julien Green
1900-1998

  1. [...] la piété que n'accompagne pas une vive affection ressemble à une forme ennoblie du mensonge.
    (L'autre sommeil, p.43, Livre de Poche n° 3216)
     
  2. Dommage qu'on ne connaisse ses parents que lorsqu'ils commencent à vieillir, à perdre ce qui faisait d'eux des êtres humains.
    (L'autre sommeil, p.53, Livre de Poche n° 3216)
     
  3. Rien de mystérieux comme le cheminement d'une passion dans un coeur sans expérience.
    (L'autre sommeil, p.91, Livre de Poche n° 3216)
     
  4. [..] le seul fait de vivre est oppressant et l'on ne s'y habitue, sans doute, qu'en accomplissant des besognes imbéciles.
    (L'autre sommeil, p.97, Livre de Poche n° 3216)
     
  5. [...] quel homme a jamais pu être sûr de ce qui se passe derrière son dos?
    (L'autre sommeil, p.105, Livre de Poche n° 3216)
     
  6. Seule la monotonie d'un mal le rend vraiment insupportable.
    (L'autre sommeil, p.116, Livre de Poche n° 3216)
     
  7. Les enfants sont les personnes les moins bien comprises de la terre, et c'est parce que la terre est gouvernée (avec quelle sagesse, nous le voyons en 1943){ par des grandes personnes qui ont oublié qu'elles furent aussi des enfants.
    (Mon premier livre en anglais, p.61, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  8. [...] une langue est un commentaire humain sur la création.
    (Mon premier livre en anglais, p.62, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  9. [..] presque tous les enfants sont des poètes, c'est-à-dire qu'ils ont souvent un sens assez profond du mystère; ils sont dans un monde un peu comme des étrangers qui arrivent dans un pays où ils n'avaient jamais mis les pieds, et ils regardent autour d'eux avec beaucoup d'étonnement. Le but de l'éducation est de faire peu à peu disparaître cet étonnement en expliquant à l'enfant le sens de ce qui l'étonne. Et peu à peu il grandit et se sent tout à fait chez lui dans un monde où plus rien ne peut l'étonner. Et c'est ainsi que meurent les poètes.
    (Mon premier livre en anglais, p.63, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  10. Le poète est essentiellement un homme qui a gardé au fond de lui-même le sens du mystère et la faculté de s'étonner.
    (Mon premier livre en anglais, p.63, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  11. [...] nous sommes ce que nous pensons.
    (Mon premier livre en anglais, p.64, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  12. [...] l'incertitude me paraît quelquefois beaucoup plus près de la vérité que les solutions catégoriques.
    (Mon premier livre en anglais, p.67, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  13. [...] qu'est-ce que l'invention sinon l'acte par lequel on trouve?
    (Mon premier livre en anglais, p.78, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     
  14. [...] la vie est un roman qui a besoin d'être récrit.
    (Mon premier livre en anglais, p.79, in L'apprenti psychiatre, Livre de Poche n° 5006)
     

 

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Maxime Gorki

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

 

Maxime Gorki
1881-1936

  1. [...] j'ai vécu avec ma femme durant quatre ans, je n'ai pu me décider à vivre avec elle davantage. Il est plus commode de vivre tout seul ; on est alors maître de sa vie, ce qui n'est pas si mal ! Et puis, pourquoi avoir un cheval à soi quand il y a des chevaux d'emprunt ?
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.25, L'arche 1958 n° 16)
     
  2. Les méchants ne savent pas ce qu'est l'ennui.
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.33, L'arche 1958 n° 16)
     
  3. Ne rien vouloir, c'est déjà une volonté.
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.36, L'arche 1958 n° 16)
     
  4. Sais-tu ce que c'est qu'une belle-mère ? La souche de toute la famille. Mes enfants sont mes mains, mes petits-enfants mes doigts.
    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.39, L'arche 1958 n° 16)
     
  5. RACHEL : À vous écouter, on se dit qu'il existe un type humain : le criminel.
    VASSA : Tout existe ! Tu ne pourras jamais rien inventer de pire que ce qui existe déjà.

    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.42, L'arche 1958 n° 16)
     
  6. LIOUDMILLA : Toutes les personnes intelligentes sont désagréables !
    VASSA : Vraiment ? Et moi, à ton avis, je suis une imbécile ?
    LIOUDMILLA : Toi, tu n'es ni une imbécile, ni une personne intelligente, tu es simplement une femme.

    (Vassa Geleznova (Seconde version), trad. Arthur Adamov, p.62, L'arche 1958 n° 16)
     
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Goethe

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

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Denis Diderot

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

Denis Diderot
1713-1784

  1. Mes pensées sont mes catins.
    (Le neveu de Rameau, p.11, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  2. [...] si l'on peut être homme d'esprit et grand joueur d'échecs [...], on peut être aussi un grand joueur d'échecs et un sot [...].
    (Le neveu de Rameau, p.11, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  3. [...] personne n'a autant d'humeur, pas même une jolie femme qui se lève avec un bouton sur le nez, qu'un auteur menacé de survivre à sa réputation.
    (Le neveu de Rameau, p.14, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  4. [...] je crois que si le mensonge peut servir un moment, il est nécessairement nuisible à la longue, et qu'au contraire la vérité sert nécessairement à la longue bien qu'il puisse arriver qu'elle nuise dans le moment. D'où je serai tenté de conclure que l'homme de génie qui décrie une erreur générale, ou qui accrédite un grande vérité, est toujours un être digne de notre vénération.
    (Le neveu de Rameau, p.19, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  5. [...] si tout ici bas était excellent, il n'y aurait rien d'excellent.
    (Le neveu de Rameau, p.24, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  6. Je n'en ai jamais entendu louer un seul que son éloge ne m'ait fait secrètement enrager.
    (Le neveu de Rameau, p.25, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  7. Pourrir sous du marbre, pourrir sous de la terre, c'est toujours pourrir.
    (Le neveu de Rameau, p.37, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  8. LUI : [...] dans ce pays-ci, est-ce qu'on est obligé de savoir ce qu'on montre ?
    MOI : Pas plus que de savoir ce qu'on apprend.

    (Le neveu de Rameau, p.41, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  9. En passant de moi à un bon maître, comme ils n'avaient rien appris, du moins ils n'avaient rien à désapprendre.
    (Le neveu de Rameau, p.47, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  10. Plus l'institution des choses est ancienne, plus il y a d'idiotismes ; plus les temps sont malheureux, plus les idiotismes se multiplient.
    (Le neveu de Rameau, p.52, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  11. Tenez, vive la philosophie, vive la sagesse de Salomon : boire du bon vin, se gorger de mets délicats, se rouler sur de jolies femmes, se reposer dans des lits bien mollets ; excepté cela, le reste n'est que vanité.
    (Le neveu de Rameau, p.56, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  12. La reconnaissance est un fardeau, et tout fardeau est fait pour être secoué.
    (Le neveu de Rameau, p.57, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  13. La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand je suis content de ma matinée.
    (Le neveu de Rameau, p.59, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  14. [...] il ne faut pas toujours approuver de la même manière ; on serait monotone, on aurait l'air faux, on deviendrait insipide.
    (Le neveu de Rameau, p.69, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  15. Celui qui a besoin d'un protocole n'ira jamais loin ; les génies lisent peu, pratiquent beaucoup et se font d'eux-mêmes.
    (Le neveu de Rameau, p.73, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  16. Il vaut mieux écrire de grandes choses que d'en exécuter de petites.
    (Le neveu de Rameau, p.74, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  17. On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte, et l'on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère.
    (Le neveu de Rameau, p.76, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  18. S'il importe d'être sublime en quelque genre, c'est surtout en mal. On crache sur un petit filou, mais on ne peut refuser une sorte de considération à un grand criminel. Son courage vous étonne ; son atrocité vous fait frémir. On prise en tout l'unité de caractère.
    (Le neveu de Rameau, p.94, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  19. [...] nous comptons tellement sur nos bienfaits, qu'il est rare que nous cachions notre secret à celui que nous avons comblé de nos bontés.
    (Le neveu de Rameau, p.96, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  20. Et qu'est-ce qu'une bonne éducation, sinon celle qui conduit à toutes sortes de jouissances sans péril et sans inconvénient ?
    (Le neveu de Rameau, p.123, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  21. Rien de stable dans ce monde : aujourd'hui au sommet, demain au bas de la roue. De maudites circonstances nous mènent, et nous mènent fort mal.
    (Le neveu de Rameau, p.130, Livre de Poche Nos1653|1654)
     
  22. Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où l'on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.493, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  23. Est-ce qu'on est maître de devenir ou de ne pas devenir amoureux ? Et quand on l'est, est-on maître d'agir comme si on ne l'était pas ?
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.498, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  24. Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut. Savez-vous, monsieur, quelque moyen d'effacer cette écriture ? Puis-je n'être pas moi ? Et étant moi, puis-je faire autrement que moi ? Puis-je être moi et un autre ? Et depuis que je suis au monde, y a-t-il eu un seul instant où cela n'ait pas été vrai ? Prêchez tant qu'il vous plaira, vos raisons seront peut-être bonnes ; mais s'il est écrit en moi ou là-haut que je les trouverai mauvaises, que voulez-vous que j'y fasse ?
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.498, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  25. [...] nos deux théologiens disputaient sans s'entendre, comme il peut arriver en théologie [...]
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.499, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  26. [...] la prudence est une supposition, dans laquelle l'expérience nous autorise à regarder les circonstances où nous nous trouvons comme causes de certains effets à espérer ou à craindre pour l'avenir.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.504, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  27. [...] qui peut se vanter d'avoir assez d'expérience ? Celui qui s'est flatté d'en être le mieux pourvu, n'a-t-il jamais été dupe ? Et puis, y a-t-il un homme capable d'apprécier juste les circonstances où il se trouve ?
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.504, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  28. Ils continuèrent leur route, allant toujours sans savoir où ils allaient, quoiqu'ils sussent à peu près où ils voulaient aller ; trompant l'ennui et la fatigue par le silence et le bavardage, comme c'est l'usage de ceux qui marchent, et quelquefois de ceux qui sont assis.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.505, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  29. JACQUES : On ne fait jamais tant d'enfants que dans les temps de misère.
    Le Maître : Rien ne peuple comme les gueux.

    (Jacques le Fataliste et son maître, p.511, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  30. [...] il se laisse exister : c'est sa fonction habituelle.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.515, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  31. Nous croyons conduire le destin ; mais c'est toujours lui qui nous mène.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.520, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  32. Tous les jours on couche avec des femmes qu'on n'aime pas, et l'on ne couche pas avec des femmes qu'on aime...
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.522, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  33. S'il faut être vrai, c'est comme Molière, Regnard, Richardson, Sedaine ; la vérité a ses côtés piquants, qu'on saisit quand on a du génie.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.526, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  34. Je n'aime pas à parler des vivants, parce qu'on est de temps en temps exposé à rougir du bien et du mal qu'on en a dit ; du bien qu'ils gâtent, du mal qu'ils réparent.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.544, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  35. Si l'on ne dit presque rien dans ce monde, qui soit entendu comme on le dit, il y a bien pis, c'est qu'on n'y fait presque rien, qui soit jugé comme on l'a fait.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.544, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  36. - Vous êtes fort bien vêtu contre votre usage ; pourquoi sous cet habit, qui est très propre, une chemise sale ?
    - C'est que je n'en ai qu'une.
    - Et pourquoi n'en avez-vous qu'une ?
    - C'est que je n'ai qu'un corps à la fois.

    (Jacques le Fataliste et son maître, p.554, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  37. - Et [comment se portent] vos enfants ?
    - À merveille !
    - Et celui qui a de si beaux yeux, un si bel embonpoint, une si belle peau ?
    - Beaucoup mieux que les autres ; il est mort.

    (Jacques le Fataliste et son maître, p.554, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  38. [La jalousie] est un sentiment que l'amitié n'éteint pas toujours. Rien de si difficile à pardonner que le mérite.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.556, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  39. La bravoure est tantôt plus, tantôt moins considérée ; plus elle est commune, moins on en est vain, moins on en fait l'éloge.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.557, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  40. Le Maître :[...] dis-moi ce que tu as essayé.
    Jacques : De me moquer de tout. Ah ! si j'avais pu y réussir !
    Le Maître : À quoi cela t'aurait-il servi ?
    Jacques : À me délivrer du souci, à n'avoir plus besoin de rien, à me rendre parfaitement maître de moi, à me trouver aussi bien la tête contre une borne, au coin de la rue, que sur un bon oreiller. Tel je suis quelquefois ; mais le diable est que cela ne dure pas, et que dur et ferme comme un rocher dans les grandes occasions, il arrive souvent qu'une petite contradiction, une bagatelle me déferre ; c'est à se donner des soufflets. J'y ai renoncé ; j'ai pris le parti d'être comme je suis ; et j'ai vu, en y pensant un peu, que cela revenait presque au même, en ajoutant : Qu'importe comme on soit ? C'est une autre résignation plus facile et plus commode.

    (Jacques le Fataliste et son maître, p.574, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  41. Je ne sais ce que c'est que des principes, sinon des règles qu'on prescrit aux autres pour soi.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.579, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  42. [...] goûter le plaisir délicieux de pérorer.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.597, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  43. [...] il n'y a que les femmes qui sachent aimer ; les hommes n'y entendent rien...
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.599, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  44. Un des inconvénients de l'infortune, c'est la méfiance qu'elle inspire : les indigents craignent d'être importuns.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.623, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  45. [...] l'honneur et la vertu, quand elle est vraie, n'ont point de prix aux yeux de ceux qui ont le bonheur de les posséder.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.639, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  46. [...] les hommes faibles sont les chiens des hommes fermes.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.668, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  47. Le peuple est avide de spectacles, et y court, parce qu'il est amusé quand il en jouit, et qu'il est encore amusé par le récit qu'il en fait quand il en est revenu.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.670, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  48. Sais-tu qui sont les mauvais pères ? ce sont ceux qui ont oublié les fautes de leur jeunesse.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.700, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  49. Si mon ouvrage est bon, il vous fera plaisir ; s'il est mauvais, il ne fera point de mal.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.714, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  50. Il est bon que les expressions les moins usitées, les moins écrites, les mieux tues soient les mieux sues et les plus généralement connues.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.715, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  51. Voilà le train de la vie ; l'un court à travers les ronces sans se piquer ; l'autre a beau regarder où il met le pied, il trouve des ronces dans le plus beau chemin, et arrive au gîte écorché tout vif.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.736, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  52. Le Maître : Sais-tu ce que tu fais là ? une chose très commune et très impertinente.
    Jacques : J'en suis bien capable.
    Le Maître : Tu te plains d'avoir été interrompu, et tu interromps.

    (Jacques le Fataliste et son maître, p.736, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  53. Un mot, un geste m'en ont quelquefois plus appris que le bavardage de toute une ville.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.752, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  54. J'ai remarqué une chose assez singulière ; c'est qu'il n'y a guère de maximes de morale dont on ne fît un aphorisme de médecine, et réciproquement peu d'aphorismes de médecine dont on ne fît une maxime de morale.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.755, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  55. Mon maître, on passe les trois quarts de sa vie à vouloir, sans faire.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.759, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
     
  56. [...] on ne peut s'intéresser qu'à ce qu'on croit vrai.
    (Jacques le Fataliste et son maître, p.777, in Oeuvres romanesques, Classiques Garnier 1962)
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Démocrite

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

 

Démocrite
v. 460-370 av. J.-C.

  1. Belle attitude que penser droit dans le malheur!
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.171, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  2. C'est magnanimité que supporter avec calme le manque de tact.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.171, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  3. Il est pénible d'être commandé par un homme qui ne vous vaut pas.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.172, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  4. Pour persuader, souvent la parole a plus de poids que l'or.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.172, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  5. Beaucoup de réflexion et non beaucoup de connaissances, voilà à quoi il faut tendre.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.172, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  6. Mieux vaut réfléchir avant d'agir que regretter après avoir agi.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.173, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  7. Désirer violemment une chose, c'est rendre son âme aveugle pour le reste.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.173, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  8. Ce qui instruit les sots, ce n'est pas la parole, mais le malheur.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.173, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  9. Contredire et bavarder sans répit, c'est se montrer naturellement incapable d'apprendre ce qu'il faut.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.174, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  10. Ne te montre pas soupçonneux envers tout le monde, mais prudent et ferme.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.174, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  11. Bien des gens qui paraissaient être nos amis ne le sont pas en réalité; le contraire est vrai aussi.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.174, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  12. Il ne vaut pas la peine de vivre, si l'on n'a pas un bon ami.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.171, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  13. N'aimer personne c'est, à mon avis, n'être aimé par personne.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.175, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  14. Plein d'agrément est le vieillard qui sait à la fois plaisanter et parler sérieusement.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.175, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  15. Ceux qui aiment à blâmer sont, par nature, peu propres à l'amitié.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.175, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  16. En réalité nous ne savons rien, car la vérité est au fond de l'abîme.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.175, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  17. La parole est l'ombre de l'action.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.176, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  18. Le rien existe aussi bien que le "quelque chose".
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.177, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  19. Le bonheur et le malheur se trouvent dans l'âme.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.178, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  20. L'éducation est pour les gens heureux une parure, pour les malheureux un refuge.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.179, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  21. Les espoirs des hommes instruits valent mieux que la richesse des ignorants.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.180, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  22. Il est facile de louer, comme de blâmer, à contretemps; mais dans l'un et l'autre cas, c'est montrer un mauvais caractère.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.181, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  23. Les avares subissent le sort des abeilles : ils travaillent comme s'ils devaient vivre éternellement.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.183, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  24. Sage est celui qui ne s'afflige pas de ce qui lui manque et se satisfait de ce qu'il possède.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.183, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  25. Même dans la solitude, ne dis ni ne fais rien de blâmable. Apprends à te respecter beaucoup plus devant ta propre conscience que devant autrui.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.184, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  26. Pour le sage, toute la terre est accessible; l'univers entier est la patrie d'une âme honnête.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.185, Garnier-Flammarion n° 31)
     
  27. Parler peu, c'est une vraie parure pour une femme; la simplicité dans la parure a de la beauté.
    (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.188, Garnier-Flammarion n° 31)
     

 

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Confucius

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

 

Confucius
v.551-479 av. J.-C.

  1. Ne vous affligez pas de ce que les hommes ne vous connaissent pas ; affligez-vous de ne pas connaître les hommes.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.12 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  2. Celui qui repasse dans son esprit ce qu'il sait déjà, et par ce moyen acquiert de nouvelles connaissances, pourra bientôt enseigner les autres.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.15 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  3. L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.15 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  4. Étudier sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans étudier est dangereux.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.15 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  5. Veux-tu que je t'enseigne le moyen d'arriver à la connaissance ? Ce qu'on sait, savoir qu'on le sait ; ce qu'on se sait pas, savoir qu'on ne le sait pas : c'est savoir véritablement.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.15, Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  6. Rien ne sert de parler des choses qui sont déjà accomplies, ni de faire des remontrances sur celles qui sont déjà très avancées, ni de blâmer ce qui est passé.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.29 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  7. Celui qui dans ses entreprises cherche uniquement son intérêt propre excite beaucoup de mécontentement.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.35 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  8. Quand vous voyez un homme sage, pensez à l'égaler en vertu. Quand vous voyez un homme dépourvu de sagesse, examinez-vous vous-même.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.35 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  9. On s'égare rarement en s'imposant soi-même des règles sévères.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.36 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  10. L'homme honorable s'applique à être lent dans ses discours et diligent dans ses actions.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.36 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  11. La Vertu ne va jamais seule ; elle attire toujours des imitateurs.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.36 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  12. Jen K'iou dit : " Maître, ce n'est pas que votre Voie me déplaise ; mais je n'ai pas la force de la mettre en pratique. " Le Maître répondit : " Celui qui vraiment n'en a pas la force tombe épuisé à mi-chemin. Quant à vous, vous vous assignez des limites. "
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.52 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  13. Je n'enseigne pas celui qui ne s'efforce pas de comprendre ; je n'aide pas à parler celui qui ne s'efforce pas d'exprimer sa pensée. Si je soulève un angle [de la question] et que l'on est incapable de me retourner les trois autres, alors je n'y reviens pas.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.60 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  14. La prodigalité conduit à l'arrogance, et la parcimonie à l'avarice. L'arrogance est pire que l'avarice.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.69 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  15. Le sage est calme et serein. L'homme de peu est toujours accablé de soucis.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.69 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  16. Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.74 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  17. Ne cherchez pas à vous immiscer dans les affaires dont vous n'avez pas la charge.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.74 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  18. Il est parfois des moissons qui n'arrivent pas à fleurir ; il en est aussi qui, après avoir fleuri, n'ont pas de grain.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.83 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  19. Il est des personnes avec lesquelles on peut étudier, mais non tendre vers la Voie. Il en est d'autres avec lesquelles on peut tendre vers la Voie, mais non s'y affermir. D'autres encore avec lesquelles on peut s'affermir, mais dont on ne peut partager le jugement.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.84 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  20. Ne pas se laisser imprégner par les calomnies, ni se laisser meurtrir par les accusations ; cela peut s'appeler lucidité. Ne pas se laisser imprégner par les calomnies, ni se laisser meurtrir par les accusations, c'est la lucidité d'un homme qui voit loin.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.105 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  21. Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.123 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  22. Celui qui ne craint pas de promettre de grandes choses a de la peine à les exécuter.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.126 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  23. Si vous refusez d'instruire un homme qui a les dispositions requises, vous perdez un homme. Si vous enseignez un homme qui n'a pas les dispositions nécessaires, vous perdez vos instructions. Un sage ne perd ni les hommes ni ses enseignements.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.135 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  24. Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.136 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  25. Quand la haine ou la faveur de la multitude s'attache à un homme, il faut examiner pourquoi.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.138 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  26. Deux hommes qui suivent des voies différentes ne peuvent se rencontrer.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.140 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  27. Trois sortes d'amitié sont avantageuses, et trois sortes d'amitié sont nuisibles. L'amitié avec un homme qui parle sans détours, l'amitié avec un homme sincère, l'amitié avec un homme de grand savoir, ces trois sortes d'amitiés sont utiles. L'amitié avec un homme habitué à tromper par une fausse apparence d'honnêteté, l'amitié avec un homme habile à flatter, l'amitié avec un homme qui est grand parleur, ces trois sortes d'amitiés sont nuisibles.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.144 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  28. Quand vous êtes en présence d'un homme honorable, vous avez trois défauts à éviter. Si vous lui adressez la parole avant qu'il vous interroge, c'est précipitation. Si, interrogé par lui, vous ne lui répondez pas, c'est dissimulation. Si vous lui parlez avant d'avoir vu, à l'air de son visage, qu'il vous prête une oreille attentive, c'est aveuglement.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.144 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  29. Ceux dont la connaissance est innée sont des hommes [tout à fait] supérieurs. Puis viennent ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude ; puis ceux qui étudient, poussés par les épreuves. Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient pas : c'est le peuple.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.145 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  30. L'homme honorable donne une attention spéciale à neuf choses. Il s'applique à bien voir ce qu'il regarde, à bien entendre ce qu'il écoute ; il a soin d'avoir un air affable, d'avoir une attitude déférente, d'être sincère dans ses paroles, d'être diligent dans ses actions ; dans ses doutes, il a soin d'interroger ; lorsqu'il est mécontent, il pense aux suites fâcheuses de la colère ; en face d'un bien à obtenir, il se rappelle la justice.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.145 , Éd. Mille et une nuits n°156)
     
  31. Celui qui, à quarante ans, est encore haï, le restera jusqu'à la fin de ses jours.
    (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.158 , Éd. Mille et une nuits n°156)

 

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Paul Claudel

13 Juin 2011 , Rédigé par intelligentsia.tn Publié dans #Des citations

 

Paul Claudel
1868-1955

  1. Rien de tel pour vous apprendre l'écriture qu'un maître qui ne sait pas lire.
    (L'Otage, p.9, Livre de Poche nos1102-3)
     
  2. Tout le monde n'est pas fait pour être heureux.
    (L'Otage, p.16, Livre de Poche nos1102-3)
     
  3. Ah, c'est une chose plus enivrante que le vin d'être une belle jeune femme !
    (L'Otage, p.16, Livre de Poche nos1102-3)
     
  4. Celui qui aime beaucoup ne pardonne pas facilement.
    (L'Otage, p.16, Livre de Poche nos1102-3)
     
  5. Comme la terre nous donne son nom, je lui donne mon humanité.
    (L'Otage, p.21, Livre de Poche nos1102-3)
     
  6. [Dieu] ne peut rien nous enlever, mais il peut nous relever nous-mêmes
    De ce poste qu'il nous avait confié.

    (L'Otage, p.22, Livre de Poche nos1102-3)
     
  7. Heureux qui a quelque chose à donner, car à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a.
    Heureux qui est dépouillé injustement, car il n'a plus à craindre de la justice.

    (L'Otage, p.24, Livre de Poche nos1102-3)
     
  8. Qu'y a-t-il de plus prochain de moi dans la nuit que ma propre pensée ?
    Un homme pourchassé qui pense seul toute une nuit dans un fossé.
    Toute une nuit de pensées sous la pluie, cela fait un noir café !

    (L'Otage, p.51, Livre de Poche nos1102-3)
     
  9. Celui-là est sans foi, qui n'est capable de rien d'éternel.
    (L'Otage, p.69, Livre de Poche nos1102-3)
     
  10. Il est bon d'avoir à soi quelque chose pour le donner.
    (L'Otage, p.89, Livre de Poche nos1102-3)
     
  11. Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre,
       Plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance,
       Plus amère que d'être déçu, et c'est d'être exaucé.

    (L'Otage, p.119, Livre de Poche nos1102-3)
     
  12. Toute terre est la même à six pieds de profondeur.
    (L'Otage, p.128, Livre de Poche nos1102-3)
     
  13. Et quel plus grand amour y a-t-il que de donner sa vie pour ses ennemis ?
    (L'Otage, p.142, Livre de Poche nos1102-3)
     
  14. Le fruit est pour l'homme, mais la fleur est pour Dieu et la bonne odeur de tout ce qui naît.
    (L'Annonce faite à Marie, p.18, Livre de Poche no980)
     
  15. [...] à celui qui souffre, les consolations d'un consolateur joyeux ne sont pas de grand prix, et son mal n'est pas pour nous ce qu'il est pour lui.
    (L'Annonce faite à Marie, p.19, Livre de Poche no980)
     
  16. Et quel est celui qui aime qui ne veut avoir tout ce qu'il aime ?
    (L'Annonce faite à Marie, p.31, Livre de Poche no980)
     
  17. Ah, que le monde est grand et que nous y sommes seuls !
    (L'Annonce faite à Marie, p.88, Livre de Poche no980)
     
  18. Que demande-t-on d'une fleur
    Sinon qu'elle soit belle et odorante une minute, pauvre fleur, et après ce sera fini.
    La fleur est courte, mais la joie qu'elle a donnée une minute
    N'est pas de ces choses qui ont commencement ou fin.

    (L'Annonce faite à Marie, p.92, Livre de Poche no980)
     
  19. Faire de la lumière, pauvres gens, c'est plus difficile que de faire de l'or [...]
    (L'Annonce faite à Marie, p.120, Livre de Poche no980)
     
  20. MARA : Quel homme connaît une femme ?
    VIOLAINE : Heureuse qui peut être connue à fond et se donner tout entière.

    (L'Annonce faite à Marie, p.137, Livre de Poche no980)
     
  21. Puissante est la souffrance quand elle est aussi volontaire que le péché !
    (L'Annonce faite à Marie, p138, Livre de Poche no980)
     
  22. Mais que c'est bon aussi de mourir ! Alors que c'est bien fini et que s'étend sur nous peu à peu
    L'obscurcissement comme d'un ombrage très obscur.

    (L'Annonce faite à Marie, p.181, Livre de Poche no980)
     
  23. De quel prix est le monde auprès de la vie ? et de quel prix est la vie, sinon pour la donner ?
    (L'Annonce faite à Marie, p.198, Livre de Poche no980)
     
  24. Ce n'est point le temps qui manque, c'est nous qui lui manquons.
    (Partage de midi, p.24, Livre de Poche n°1508)
     
  25. [Un livre d'amour] C'est toujours trop long. Un écrit d'amour, cela devrait être si soudain.
    (Partage de midi, p.40, Livre de Poche n°1508)
     
  26. Mais tout amour n'est qu'une comédie
    Entre l'homme et la femme ; les questions ne sont pas posées.

    (Partage de midi, p.43, Livre de Poche n°1508)
     
  27. Il est plus facile [...] de s'offrir que de se donner.
    (Partage de midi, p.68, Livre de Poche n°1508)
     
  28. Apprenez une chose des femmes ! Ah, qui se donne comme il faut, il forcera bien qu'on l'accepte !
    Heureuse
    La femme qui a trouvé à qui se donner !

    (Partage de midi, p.68, Livre de Poche n°1508)
     
  29. Mon âme en moi comme une pièce d'or entre les main d'un joueur !
    (Partage de midi, p.82, Livre de Poche n°1508)
     
  30. Un homme,
    Ça ne connaît pas plus sa femme que sa mère.

    (Partage de midi, p.89, Livre de Poche n°1508)
     
  31. Et je prie que cette tentation ne me vienne pas, car il ne le faut pas et cela ne serait pas noble et juste.
    Et toute noblesse est de souffrir et de résister.

    (Partage de midi, p.91, Livre de Poche n°1508)
     

 

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